EST Républicain du 22/12/1987

Il a laissé tomber la brosse pour le couteau, et ses amis ne lui en tiendront pas rigueur, bien au contraire. depuis ses débuts, il les a déjà promenés du figuratif à l'art abstrait, du synthétique à l'huile... Il les emmène aujourd'hui dans le haut Doubs. Jusqu'au 10 janvier, Roger Clavequin ouvre les portes de son atelier aux Paysages comtois.

C'est un comble, Roger Clavequin a redécouvert les paysages du Haut-Doubs en passant par la Provence. "C'est à l'occasion de vacances dans le sud que l'envie de refaire du paysage m'a à nouveau démangé, j'ai donc travaillé à partir de croquis, puis, j'ai examiné d'un autre oeil les rues de Montbéliard "
Double retour aux sources donc, puisque parallèlement, il revient de fait au figuratif.
Mais plus encore que la cité des Princes, ce sont les couleurs et les vallées du haut Doubs qui ont eu sa préférence. Ensuite il a procédé touche par touche. Repérage, observation,

création, l'exposition est née. Un bol d'air frais venu tout droit de Goumois, les connaisseurs y retrouveront le rocher du singe, et les forêts où feuillus et sapins se partagent le tableau, les fermes à thués, les montagnes enneigées... S'il est une caractéristique à retenir des "Clavequin nouveaux" c'est bien la lumière, couleurs lumineuses, clarté omniprésente, la peinture reflète la sensibilité de Roger Clavequin.

C. CHAILLET.

L'exposition est visible jusqu'au 10 janvier dans l'atelier du peintre, 3 rue du Château.